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vendredi 18 février 2011

Un voyage d'enfer ! 5 jours, 4767km, et une Escort xr3i / One hell of a trip!

Un voyage d’enfer ! C’est ce qui semble indiquer mon billet d’avion ! Le motif de ce voyage express : ramener une veille Ford Escort de 89 au Maroc. Encore une aventure !!

One hell one hell of a trip! My plane ticket predicted it! The reason of my express trip: bring a 21 year old ford escort back to Morocco. Yet another aventure!


Mercredi matin, 5h, départ de l’appartement de Tanger. Mes sacs sont faits, il me semble rien avoir oublié. A l’aéroport, tout s’est passé comme sur des roulettes : enregistrement, douanes, embarquement…l’avion a même décollé avec 15 minutes d’avance, ce qui m’as permis d’arriver à la gare Montparnasse avec de l’avance.
Je suis arrivée en Vendée à 17h30. Enfin ! Enfin j’allais voir ma voiture, celle que j’allais ramener au Maroc. Arrivé à la maison je me suis précipité dans le garage. Elle était là. Une veille Ford Escort xr3i cabriolet de 1989. J’étais agréablement surprise par son état général, surtout pour une voiture de 22ans. Seulement quelques petits points de rouille, vitres électriques, capote électrique…le tout en état de marche !
Vendredi matin, première étape du périple : se rendre à Mayenne avec la voiture. La clé dans le contact, elle a démarré au quart de tour. J’adore le bruit qu’elle fait, un bruit plus semblable à celle d’une moto qu’une voiture, un bruit de voiture de sport agressive et puissant. En partant j’avais une légère boule au ventre. Qu’est ce que je devais faire si je tombais en panne en plein milieu de nulle part ? Que faire si elle surchauffe ? Est-ce qu’elle allait tenir le coup de rouler à 130 sur l’autoroute ? La capote va-t-elle s’envoler ? Tant de questions. Le seul moyen de connaitre les réponses etait de prendre la route.

Wednesday morning, 5am, my bags are packed and ready to go.
At the airport everything went well: check in, customs, borading...the plane even took off 15 minutes early. For once I had bags of time when I arrived at Montparnasse Station; it’s nice not having to run to catch the train.
At 5.30pm i was back in Vendée. Finally I was going to see my little car, the one that I had come to collect. As soon as I got home I went strait to the garage to check it out. And there she was, a Ford Escort xr3i 1989 convertible. I was agreably suprised with that state she was in. For a 21 year old car she only had a couple of spots of rust; electric windows and roof still worked fine!
Friday morning, ready and set to head off for check point one: Mayenne, 250km away. Key in the ignition, with an angry roar she started strait away. Still sounded like a race car after all these years! Once I was on the road, I was slightly worried. What happens if I break down in the middle of nowhere? What do I do if the engin overheats? Will she make it up to 130km/h on the motorway? What if the softtop blows off? Only one way to find out: drive.
Ford Escort Xr3i
 Le trajet s’est bien passé. La voiture roulait à 130 sans problème. Seul hic, le compteur se bloque de temps à autre à 110. On n’a pas l’impression de rouler à 130 ; elle ne tremble pas, est confortable, le moteur ne chauffe pas… Par contre elle est bruyante, l’air passe par les joints de la capote, rien d’étonnant pour un cabriolet de cet age !!
Franck m’a rejoint sur Mayenne le vendredi après midi. Le soir une petite soirée entre amis et le samedi matin nous voila à charger la voiture pour la deuxième partie du trajet : redescendre en Vendée. La voiture chargée à bloc (des vrais marocains qui rentrent au bled !) nous voilà reparti. Tout se passe bien.


Arrivé à destination on installe l’auto radio que j’ai acheté la veille. Un vrai bordel ! L’ancien proprio avait fait un massacre avec les fils, un vrai chantier pour savoir quel fil correspondait à quoi ! 


Après notre petite pause on était prêts à reprendre la route direction Toulouse pour passer la nuit avant de descendre sur Barcelone. Je tourne la clé, la voiture broute, et calle. Je remets le contact, et la c’est le drame… Le « vvvvvv » habituel de l’injection, qui se produit lorsqu’on met le contact, ne se fait pas entendre. On essaie de tourner la clé quand même, le moteur tourne mais ne démarre pas. Comme si l’essence n’arrivait pas dans les injecteurs… pompe à essence morte ? Pompe d’injection KO ? J’imaginais le pire. On cherche partout, vérifie les fusibles…Rien. Un ami appel son père, meccano camion ; avec un voltmètre on test tout. Lorsqu’on met le contact, de l’électricité arrive dans la pompe d’injection, mais se coupe directement.  On est 16h, samedi après midi, on doit être à Barcelone le dimanche à midi pour prendre le ferry. La panique commence à monter. Pas de garagiste de dispo le samedi aprèm, c’est même pas la peine d’appeler. On décide donc de rappeler l’ancien propriétaire, savoir si lui aussi avait eu ce genre de problème. Sa réponse : non jamais de problème avec. Chose qui m’a agréablement étonné est qu’il s’est proposé à venir pour essayer de nous aider. Lorsqu’il est arrivé, on a branché la pompe d’injection directement à la batterie : elle marchait. Gros soulagement, mais il fallait encore trouver pourquoi l’essence n’arrivait pas à la pompe. Après avoir testé un peu près tout dans la voiture, on en a conclu qu’il devait avoir des fusibles ou relais cachés ailleurs que dans la boite à fusibles (courant sur les veilles voitures). Google est mon ami ! Où se cache le relais de la pompe à essence sur les xr3i ? "Derrière les pédales, près de la colonne de direction". Je retourne voir les gars qui étaient resté à trifouiller la voiture, et leur dit le résultat de mes recherches Google. De suite ils commencent à fouiller autour de la colonne de direction. Ha ha : des relais ! D’un coup « VROUUUUUUUM  VROUUUUUUUUM ». Elle a démarré !! C’était tout con, il suffisait de trouvait d’où venait le problème : les câbles et relais pendaient un peu, juste au dessus de la pédale d’embraye. Mon pied devait les toucher quand j’embrayais, qui à force a fait déconnecter le relais de pompe à essence. On avait le sourire jusqu’aux oreilles. C’était bon, on pouvait partir !
On a roulé jusqu'à Agen. Bien fatigué, on s’est arrêté pour la nuit. Le réveil a sonné bien tôt. A 6h30 on était reparti sur la route (la voiture a démarré sans problème), il nous restait encore environ 4h30 de route. 

All went well. The car easily drove at 130, no strange noises, no shakes or stutters. Only one little thing wrong: the speedometer seems to get stuck at 110.
Saturday, car packed full with various stuff, ready to hit the road for check point two: Vendée, another 250km. Yet again, no problem on the road.
After our little break in Vendée we decided it was time to get going, we still had 5hrs drive ahead of us to get to check point 3 (Toulouse). Hugs and kisses goodbye and back we were in the car. I turned the key, the car started, coughed and stalled. Uh oh. I turned the key again; no sound of injection (a very recognisable “vvvvvvv” sound); the engine turned but wouldn’t fire up. This was going to be very problematic. We had to be at Barcelona the next day at 2pm to catch the ferry. We checked all the fuses, all ok. Why wasn’t the injection working? Was the injection pump bust? A friend called his Dad over, who is a lorry mechanic. He tested everything with a voltmeter. No electricity getting to the injectors. Panic was starting to kick in. If something was seriously wrong with the car what were we going to do? No garages are open Saturday afternoon. We decided to call the guy who sold us the car, ask if he had had any similar problems. His answer was no, the car had always started fine. To my pleasant surprise he said he would come and try and help us out. When he arrived we decided to connect the injection pump directly to the battery: the pump started up. That was defiantly good news, at least the pump wasn’t broken, but what was stopping the petrol from getting to the injectors? We tested all the fuses and relays again. All ok. Our only hope was that there were other relays hidden somewhere in the car. Google is my friend! Where is the fuel pump relay on an xr3i?. Above the pedals. The previous owner started fiddling under the wheel. Just as we had lost most all hope of catching our ferry, I heard a very familiar “vvvvv” noise. Then “VROUUUUMM”! He had managed to start her up! It turned out that the petrol relay was just above the clutch, my foot must have knocked it and unplugged it. So finally off we were! It was now dark, 6.30pm, and we had a 5hr drive ahead of us. We decided to stop an hour before Toulouse to get some sleep.



Sur l’autoroute on roulait tranquillement, la jauge d’essence nous indiquait qu’il restait encore un quart. On décide de sortir à la prochaine station, histoire de faire le plein et faire une pause café-pipi. « Aire de repos 1000m », on commence à ralentir. « 300m »….je vois Franck qui me regarde, une expression de désespoir et peur se lisait sur son visage…  « J’ai pu d’accélérateur ! » On avait calé. Au point mort l’inertie nous a poussé sur les 300 derniers mètres jusqu'à la pompe. Heureusement qu’ils n’ont pas construit la station 200 m plus loin, ou décidé de faire un rond point avant comme certains ! Arrêté devant la pompe je demande a Franck de réessayer de démarrer: elle broutait. Panne d’essence ? Ça me rappelait les rares fois ou ça m’était arrivé. On remets de l’essence : 38l. Encore une fois, j’ai un doute, le réservoir peut en contenir  47 normalement. Le moment de vérité arrive, on mets le contacte : « vvvvvvv », j’injection est enclenché ; on tourne la clé…. « VRROOOUUUUUMMM ! » La voila repartie !! Une petite panne d’essence, et ça ne pouvait pas mieux tomber ! Maintenant, je sais qu’il ne faut pas de fier à la jauge d’essence…
A 11h nous sommes arrivés à Barcelone, sans autres problèmes mécaniques. Il nous restait 1h pour trouver le port. Ah tiens un port ! On sort de l’autoroute. Ah non, c’est pas là c’est que pour les conteners… De retour sur l’autoroute, une sortie pour le ferry-port. On sort. Le port était immense, on avait strictement aucune idée ou on devait se rendre. Il y avait plusieurs gros bateaux, mais pas de notre compagnie. On roule, tourne un peu en rond. D’un coup, je vois un ferry arriver au port. « L’Excellence ». C’est le notre ! Suivons le !! Le ferry nous a mené jusqu'à la ou les voitures embarquent.

Monday morning, we awoke earlie to get back on the road. The car started fine. After having driven an hour we decided to stop to full up the car with petrol and have a coffee break. “Petrol station in 1000m” . Just after the “300m” sign, I saw Franck shove the gearbox into neutral. With a look of mixed panic and despair he said “It won’t accelerate”. The car had stalled. Pushed by the inertia, we drifted the last 300m, right the way to the petrol station pumps. When we tried turning the key, the car chocked. No petrol? But the petrol gauge shows we’ve still got a quarter of a tank! We filled her up, 38l. Strange, it’s supposed to be a 47l tank. I held my breath and turned the key....”VROUUUUUUUMMM”! Off she was again! We had just run out of petrol, and dead at the right time!
So off we were again. We arrived at the ferry port (when we finally found it) at 11.45am. We could see lots of ferries, but not our one; and we had no idea where we were supposed to go. Driving around the port, I saw a ferry come in. The “Excellence”. That was our boat! We followed it, and it lead us right to the place we had to queue up with the car at.
What a relief! We had made it!
Port de Barcelone

Le ferry. De l’extérieur il avait un air vétuste ; de l’intérieur c’était encore pire. Moi qui était habitué aux ferries qui traversait la manche ! Celui-ci rien a voir ! Au premier abord, on s’est dit « chouette ! Il y a des restos, discothèques, piano bar, casino, salle de fitness…on va pas s’ennuyer pendant 25h ! » Il y avait bien tout ça, mais tout était fermé. Les piscines sont vides, la salle s’est transformée en « squat » pour marocains, un coin fumeur, malgré les panneaux d’interdiction. Ce n’etait pas très grave, après notre long trajet j’étais crevée. Au lit à 22h !

The ferry looked old from the outside; inside was even worse. I can remember that Brittany Ferries used to sell their old ferries to Spain; this was defiantly a very old second-hand ferry.
When we arrived on board, it did look as if there where lots of things to do. Good! We’ll have some fun during the next 25hours. The map of the ferry said that there was a swimming pool, fitness club, beauty saloon, video games room, casino, night club... All of those were indeed “on” the ferry, but they were all closed. It didn’t really matter; I was so tired that I went back to our cabin to sleep right after dinner!

Lundi, le bateau entre au port de Tanger Med. La encore on a du attendre au moins une heure avant de pouvoir accéder aux garages car ils n’arrivaient pas à bien descendre la rampe.  Enfin, ils s’en sortent d’une manière un peut douteuse, et on est autorisé à rejoindre les voitures. 
1e pensé qui m’est passé par la tête en voyant la Ford : « oh les cons ! ». Le rétro gauche pendait, seuls les fils électriques le raccrochait à la voiture.  Le rétro n’était pas cassé, seulement l’élastique qui le fixait était déboîté. On essaie de le remettre, impossible, trop dur pour être tendu à la main. Un homme sort de la grosse Mercedes garé devant nous. « C’est cassé ? ». On lui explique que non, mais il faudrait une pince pour remettre l’élastique. Il commence à fouiller dans sa voiture, ne trouvant rien il s’en va voir les autres passagers.  D’un coup je me retrouve avec environ 5 marocains qui essaient de remboîter mon rétroviseur, sans grand succès. Sans pince c’était impossible de retendre l’élastique. Je demande si quelqu’un avait du scotch, juste de quoi le fixer pour ne pas que ça pendouille lorsqu’on allait rouler sur l’autoroute. 2 autres marocains arrivent avec des rouleaux de scotch, et s’activent à fixer le rétro. Un me laisse même un rouleau au cas ou ce qu’ils avaient mis ne tiendrai pas le trajet !
Au moment de descendre du bateau c’était l’anarchie. Tout le monde essayait de faire marche arrière en même temps. On était bien de retour au Maroc !

2pm, Monday, the ferry arrived at Tangier Port Med. We had to wait more than an hour before being aloud to go down to the car deck because they couldn’t get the bridge down properly. Finally, after they had supposedly fixed it in some dubious way, we were aloud down to our car. When I saw my Ford, the first thing that went though my mind was: “oh the b*st*rds!” (excuse language!). My left driving mirror was hanging, attached only by the electrical wires. I wasn’t broken, only the elastic that holds it in place had come unclipped after obviously being knocked. I started trying to clip it back into place. A man got out of the big Mercedes packed in front of me. “Is it broken?” I explained that it was just unclipped, but the elastic was too hard to put back into place without pliers. He started looking in the boot of his car, not having found anything he then started to ask other passengers near by if they had any pliers. Suddenly, I found my car surrounded by several Moroccans, all trying to clip the mirror back into place. No luck, it just wasn’t technically possible without pliers. I asked if anyone had some tape, just to at least secure it in place so it wouldn’t dangle while driving on the motorway. 2 Moroccans came over, and taped the mirror in place securely to the car. One even left me a roll of tape just in case it fell off while driving.
Disembarking was chaos. Everybody was trying to reverse and turn around at the same time; nobody would give way to anyone, which of course caused a blockage. We defiantly were back in Morocco.
Tanger Port Med
 Sorti du bateau, nous voila arrivé aux douanes. Encore un moment difficile à passer. Je suis résidente au Maroc, donc normalement je n’ai pas le droit d’importer une voiture française, mais mon statut de volontaire international crée une exception à la règle. Obligé de montrer tous mes documents, mes contrats, les lettres de la mission économique de Rabat qui précisent que j’ai en effet le droit d’importer une voiture. Après avoir consulté son chef, le douanier m’accorde l’importation temporaire. Je pensais vraiment que ça allait être plus long et plus galère !
Tanger, chez nous, c’est ici que notre trajet s’arrête. C’était bien fatiguant comme voyage et un peu stressant ! Mais je suis fière de ma petite xr3i qui a tenu bon tout le trajet (malgré les quelques petites frayeurs). 
C’était super de revoir tout le monde, famille et amis, même si c’était vraiment trop court.  
Désormais, je vous attends au Maroc pour faire un petit tour sur la promenade de Tanger, en cabriolet ;)

Back in Tangier, our final stop, the end of our trip. I was more than pleased with my little old Ford that had made it no problem (except those couple of little false alerts!).
It was great to see everyone again, even if it was defiantly too short. 
Now all we need over here is a bit of nice weather, to have a ride along the seafront …with the roof down in a Ford Escort xr3i ;)

jeudi 17 février 2011

Encore un jour de pluie sur Tanger / Another wet day in Tangier

Dans un précédent article j'avais évoqué la pluie torrentielle qui tombe sur Tanger, et notamment les conditions dangereuses que cela entrainait sur la route.
Voici une petite vidéo pour illustré cela!


In one of my previous posts I commented about all the rain we've been having recently, and also how dangerous it is driving with this kind of weather.
Here's a small video to illustrate that post.

mardi 15 février 2011

Une semaine de découvertes / A week full of discoveries

Une semaine bien chargée qui se termine. Et qui se termine bien ! A l’instant où j’écris ce message je suis installé à coté de la piscine du 555, sous le soleil, en t-shirt. Le soleil est de retour depuis mardi. Après presque deux semaines de pluie continue qu’est que ça fait du bien d’avoir de nouveau chaud !
Un ami était en vacances chez nous pendant une semaine. On a profité de sa visite de découvrir quelques endroits que l’on n’avait pas encore eu l’occasion de visiter. Le week-end de son arrivé le temps était encore mauvais, mais en amélioration. Inverses et éclaircies, pas de pluie continue. On est donc parti à la découverte de la kasbah de Tanger, en passant par les ruelles étroites de la médina. Un site magnifique, plein d’histoire. 

What a busy week, but what a good one ! The sun is back; at this very moment I am sat on the outdoor patio of the 555 beach club and it is hot!
The weather has been lovely since Tuesday. After 2 weeks of continual rain it feels really good. Nice and warm once again!
A friend came to visit us for a week. We made the most of his stay to visit some places nearby that we had been meaning to go and see but never got round to actually going.
When he arrived last weekend, the weather was still rather bad, but getting better. It wasn’t raining non-stop, just showers and sun. We decided to go and visit the Kasbah of Tangier, at the top of the old part of the town. A beautiful site, full of history.

Le jeudi après midi on a pu se libérer du travail pour aller visiter Tétouan, une grande ville royale à environ 1h de Tanger. A peine garer, un marocain d’une 40aine d’années vient nous aborder. Rien d’étonnant, avec notre teint clair et appareil photos impossible de passer pour des locaux ! Il a commencé à nous parler de « sa ville », ou se trouvaient les quartiers de la vieille ville à visiter… ! » On lui a clairement fait comprendre qu’on ne voulait pas de guide, qu’on était du coin et qu’on voulait juste se promener tranquillement. « Pas de problème mon ami ! Bonne visite !» avec une tape amicale sur l’épaule. Fini ? Débarrassé ? Enfin tranquille ? Et bien non. A l’entrée de la médina qui voila qui arrive, notre ami du parking. « C’est par la les tanneries ! » Ok, oui, merci, mais nous on veut faire notre propre visite ! On pars, il nous suit, commence à taper la discute avec Franck. Encore une fois, on lui fait clairement comprendre qu’on veut visiter seuls, et qu’il aura « walou » (rien) à la fin. « Oui, oui mon ami tangeri, je fais ça par le plaisir moi ! ». 
Il ne nous a pas lâché tout du long de notre promenade à Tétouan. Certes, il connaissait bien sa ville, nous a fait visiter tous les quartiers de la médina, les tanneries, raconté des petites anecdotes. « A l’époque pour retourner dans leurs pays, les étrangers faisait cacher du kiff dans les semelles des babouches, ce monsieur c’était un spécialiste ! » « C’est dans cette maison que Franco à vécu ». On a pus visiter des petites boutiques qui avait des vues imprenables sur la ville, voir les boulangers faire du pain en fumant du kiff, prendre de belles photos, connaître l’histoire de la ville…mais toujours un petit arrière pensé : « mais qu’est qu’il va bien nous demander à la fin ? ».

Thursday we took the afternoon off work to go and visit Tetouan, a royal town about one hour away from Tangier. Barely had we parked the car, a Moroccan in his late thirties came over and started talking to us. This was nothing new, with our pale skin and cameras we looked like perfect tourists! He started to tell us about “his town”, where the best places to visit were... We made it perfectly clear that we didn’t want a guided tour of the city, that we lived nearby and just wanted to walk around on our own. “Ok mon ami! Have a good day!” with a friendly pat on the shoulder. Finished? Ridden of him? Finally on our own ? Well, no. Just as we entered the old medina there he was again. « The tanneries are this way! Up here! Follow me! » OK, yes, we understand, but we want to be on our own. We started walking, and he followed and started chatting to Franck. Once again, we told him that he would get “walou” (nothing) from us. “Ok my Tangeri friends, it is a pleasure for me to show you my town” . So off we went with our new “friend”. He did indeed know his town well, he showed us around all the different districts, places that we probably wouldn’t have been able to find on our own and avoided us getting lost. We also saw the tanneries and how the men made leather out of cow, goat or sheepskin. A real dirty job! He also told us lots of little anecdotes: “in the past, when tourists returned to their countries they would hide cannabis in the soles of their shoes; this man was a specialist in sowing up the shoes” “This is where Franco lived”... We visited little shops of which the roof tops had beautiful views of the town, saw bakers, one of which was smoking a pipe of “kiff” while baking bread. Our “new friend” not only told us all about the history of the town, but also anabled me to take some beautiful photos. But a little thought was always stuck in the back of our minds : "what is his going to ask for at the end?” 

 Fin de la journée, le soleil commençait à être bien bas, on a décidé de rentrer. On est passé par la place Hassan V pour voir le palais grandiose, les bâtiments de style espagnoles, pour rejoindre un petit café au soleil et admirer la vue sur les montagnes. Thé à la menthe pour les gars, coca pour moi…et un café pour monsieur « le guide ». En se reposant on à pu voir des cigognes qui volait au dessus de la ville. Il y en a beaucoup au Maroc, je n’en avais jamais vu autant, ni d’aussi près. Par contre, leur endroit favori pour faire leur nid semble être les minarets des mosquées. Pauvres bêtes ! Elles doivent êtres sourds ! Donc pour en revenir à la fin de notre visite de Tétouan, notre « nouvel ami » nous a raccompagné jusqu'à a notre voiture, et comme on s’y attendait, nous a demandé quelques pièces…  « Pour prendre une bière ». C’est toujours comme ça ici. Rien sans intérêt. On lui a donc donné 25DH (2€), de quoi s’acheter une bière. 

La route du retour on n’as pas pris l’autoroute mais la route qui long la cote. Le temps était magnifique, le ciel rouge, on voyait exceptionnellement bien l’Espagne et le Rocher de Gibraltar.
Samedi on est parti passer une journée à Larache. Nom de ville sur lequel on fait des jeux de mots depuis plusieurs semaines. « Je m’habille à la rache ? Bah non pas à Larache, tu t’habilles ici !! »

On s’est d’abords arrêté à Moulay Bousselham pour manger et faire un tour en bateau pour voir les oiseaux migrateurs. Les gens du coin nous avait prévenu que ce n’était pas la bonne époque pour voir les flamands roses, qu’ils étaient sorties la vieille et il n’y en avait pas. On s’est dit qu’on allait quand même faire un tour sur l’eau, tant pis si on ne voyait pas d’oiseau, on reviendrai en Mars. Le tour en bateau nous permettra au moins de profiter du soleil qui brillait de son plein, et digérer le poisson mangé à midi. Au moment de choisir notre « bateau » les choses sont devenues un peu tendues. 

At the end of the day, when the sun was starting to set, we decided it was time to head home. We passed through the newer part of the Tetouan, the large square with the grandiose royal palace, old Spanish styled buildings. Before leaving we settled down in a little café over looking the mountains. Mint tea for the boys, a diet coke for me…and a coffee for our new Mister the “guide”. While sipping on our drinks, several  storks flew by over the town. There are quite a few over here in Morocco, I have never seen so many. They seem to like nesting on the top of the mosques. Poor birds, they must be deaf with all the loud calls to prayer that come out of the speakers! Anyway, back to the story about our visit to Tetouan, our “new friend” followed us back to our car, and as we expected asked for some cash… "just to buy a beer”. It’s always like that over here, nothing for free. So we gave him 25DH (2.5€), enough to buy himself a beer in a bar. We didn’t take the highway back to Tangier, but decided to take the costal road. The sun was setting, the sky a beautiful crimson color and the view on Spain and Gibraltar was magnificent. 
Saturday we went to spend the day at Larache. We first stopped off at Moulay Bousselham to have lunch and see the migratory birds that live on the lagoon. We had been told that it was not the right time of year to see pink flamingos; people had been out on the boat the day before and not seen any. We where a bit disappointed, but decided that we would go for a boat ride anyway to make the most of the lovely weather. After having eaten, it was time for us to find a boat; this is when things started to get a bit tense.


Lorsqu’on est descendu de notre voiture, avant de manger, un homme nous a littéralement sauté dessus pour nous dire qu’il pouvait nous emmener en bateau voir les oiseaux pour 200DH. On lui a gentiment dit qu’on ne savait pas ce qu’on voulait faire, et que la on allait manger, on verra après. Il était vraiment insistant, voir même un peu agressif. Ca ne donnait vraiment pas envie d’aller faire un tour au milieu d’un lagon avec lui ! Pendant tout notre repas, l’homme nous guettait. A la fin, on a demandé au serveur s’il connaissait du monde avec un bateau. Il a appelé un autre homme. C’est à ce moment que le premier s’est pointé, très énervé. « Vous m’avez dit que vous allez venir avec moi ! » Faux, on a dit qu’on allait voir ça après manger. « C’est moi qui vous a parlé en premier, c’est avec moi que vous devez venir ! » Il gueulait en arabe sur l’autre pilot de bateau. On a décidé de l’ignorer et partir avec le deuxième, beaucoup plus calme et qui en plus proposait un meilleur prix. Arrivé sur la plage on monte dans notre « barque a moteur ». Le temps était magnifique et ce qui l’était encore plus était le fait qu’on a vu des flamands roses. Quatre. Vraiment beaucoup de chance !
Après une heure et demi sur l’eau on a repris la voiture pour partir vers Larache. Au lieu de prendre l’auto route, on s’est aventuré par la vieille route, la route de la côte. On s’était dit que certes le trajet serait un peu plus long mais on pourra profiter de jolis paysages. En effet en prenant cette « route » on a eu le temps de profiter des paysages. On pouvait pas rouler a plus de 20km/h. Une fois engagé, on s’est rendu compte que ce n’était pas vraiment une route. 

Earlier, when we arrived at Moulay, we barely had time to get out of car that a man was next to us telling us to come with him, that he had a boat and could take us to see the birds for 200DH. We told him that we didn’t know what we were planning on doing, that we were going to eat first and think it over later. He was very insistent and rather aggressive. We did not really want to find ourselves on a boat in the middle of nowhere with him! The whole time we ate, the man was waiting for us outside the restaurant. When we had finished our delicious plates of fish, we asked the waiter if he knew a person that could take us on a boat ride. He called another man. The first guy, who had been watching carefully, came storming over when he saw us leaving with somebody else. He was very angry: “you said that you were coming with me!” No we didn’t, we said that we were going to think about it. “I talked to you the first, so you must come with me!” He then started shouting at the other man in Arab. We decided to ignore him, and go with the second guy, much calmer and who offered a better price.
Once down on the beach, we got into the little blue and red wooden boat that was waiting. The weather was lovely, the sun shining, and what was even better was that we even saw some pink flamingos. Four. We were really lucky!
After an our and a half watching the birds on the lagoon we decided to go back to our car, to get to Larache a couple of hours before the sun set, to have some time to walk around the place. Instead of taking the motorway, we took the old road, one that runs along the coast. Much more interesting and pretty landscapes to admire instead of the boring old motorway. And indeed, this road was anything but smooth and boring; we definitely had time to admire the countryside because we could not drive faster than 20km/h. The problem was this so called “road” wasn’t really a road at all!


Par endroit il y avait du goudron, mais il fallait zizager entre des nids-de-poule gigantesques ! Par ailleurs il n’y avait que de la terre, des gros cailloux et des flaques. Et par moment il y avait tellement de bosses qu’on se serait cru sur un terrain de BMX ! La pauvre Logan ! Je ne sais pas comment on a fait pour arriver sans bousiller un triangle de suspension ou un amortisseur. Au lieu de mettre une demi heure pour aller de Moulay à Larache, on a mis pas loin de 2h. On se maudissait de ne pas avoir pris l’autoroute.  Ma conclusion de ce trajet ? Je suis venu, j’ai vu, j’ai vécu et j’ai vaincu ! Et plus jamais je reprendrai cette route ! Mais bon, c’était à faire quand même !

In some places there was a bit of tarmac, but you had to zigzag from side to side of the road to the other to miss the gigantic pot-holes! Elsewhere there was only mud and stones and big puddles. In some areas there where so many big bumps that it seems as if we where on a BMX bike dirt track! The poor Logan! I don’t really know how we managed to get through those 30km without breaking the suspension or shock absorbers!
Instead of taking only half an hour to get from Moulay to Larache, it took nearly 2 hours. Why didn’t we take the motorway!!! But it was actually kind of fun!

Enfin arrivés à Larache, le soleil se couchait. J’ai pu d’ailleurs prendre de jolies photos ! On ne s’est pas trop promené car on devait encore rentrer à Tanger. Ça serait pour une prochaine fois, en tous cas avec le peu qu’on a vu, Larache à l’air d’être une jolie petite ville.

We did finally arrive at Larache, just as the sun was setting, perfect for some nice photos of the red sky! We didn’t stay long because we still had to get back to Tangier, about 100km away. Visiting Larache will be for another day! 
Voila un peu près tout pour les excursions de la semaine! 
And that's about all our little outings this week!

mardi 8 février 2011

La Kasbah de Tanger

La Kasbah de Tanger. Un des sites historiques les plus importants de la ville.

Depuis mon arrivé à Tanger j’attends de visiter ce coin de la ville, le point le plus haut de la médina qui domine le detroit. Du front de mer j’ai pu voir les remparts et je me suis toujours demandé comment c’était à l’intérieur.
On a enfin trouvé le temps de partir à sa découverte le weekend dernier. Malgré un plan on s’est un peu perdu dans les petites ruelles de la médina. Rien de bien désagréable, ces ruelles sont animés par des vendeurs en tout genres et les vues sont impressionnantes. Par contre qu’est ce que ça grimpe ! Toute la ville de Tanger est en pente, mais ce coin est sans doute le plus raid ! Rien d’étonnant, c’est le point le plus haut. Ça monte, ça monte…on à l’impression de ne jamais voir le bout ! Une fois arrivé tout en haut on se retrouve dans la kasbah.

The Kasbah of Tangier. One of the most interesting and beautiful historical places in the town. An absolute must see!

Since I have arrived in Tangier I have been waiting for an occasion to visit this part of the old town, at the highest point of the medina. From the seafront I have seen the old ramparts and always wondered what it must look like inside.
Finally, this weekend, we found some free time to go and take a closer look. Even though we had a map we still managed to get lost in the small roads of the medina. Nothing bad about that! The little alleys are full of life, people buzzing around, little shops selling all sorts of traditional things and beautiful views. But my are the roads steep! The whole town of Tangier is on a slope, but this must be the worst part. Seems normal as it is the highest part of the town. Up, and up and up…it never seems to end. When se finally arrived at the top we found ourselves right outside the Kasbah.
Elle se présente sous forme d’une vieille ville, cernée de remparts lui donnant un aspect architectural unique. Ses monuments se dressent majestueusement et témoignent d’une période faste de l’histoire du Maroc
A l’intérieur se trouve un patio: le grand méchouar. C’est sur ce vaste emplacement à ciel ouvert que les sultans recevaient autrefois les doléances. Il est dominé par la mosquée de la Kasbah au minaret octogonal revêtu de faïences polychromes et donne accès au Dar el Makhzen, le palais du sultan.
On retrouve également le restaurant Le Salon Bleu.  De la terrasse la vue est magnifique.

It is and old town surrounded by ramparts, which give the place a rather unique architectural style. The monuments stand high and majestically, witnesses of the wealthy times of Moroccan history.
Within the gates lies a large courtyard: the big méchouar. In the past, it was on this large open space that the sultans would receive grievances. Overlooking the square is the beautiful Mosque of the Kasbah with its octagonal minaret covered in polychromic tiles. The courtyard also leads to Dar el Makhzen, the Sultans palace.
There is a little restaurant here, the Salon Bleu. From the roof terrace the view is amazing.

Étant située sur les hauteurs de l’ancienne médina, au point le plus haut de Tanger, la kasbah offre une vue imprenable sur la ville et le port. Elle possède un superbe panorama sur le Détroit de Gibraltar et l'Espagne, c’est un point d’observation idéale ; il y a peu d'endroits dans le monde où vous pouvez observer deux continents à la fois. Par temps clair, il est possible de voir jusqu’au Rocher de Gibraltar.
De par sa position stratégique, le site avoisinant aurait été utilisé par les Carthaginois et les romains comme en témoigne une légende, selon la quelle, un temple d'Hercule s'y dressait.


Being right at the top of the medina, the highest point of Tangier, the Kasbah offers a magnificent view of the town and the port. You can also see Spain and the Strait of Gibraltar. It is an ideal lookout spot; there are not many places in the world where you can see two continents at the same time. When the weather is good, you can see right the way to the rock of Gibraltar.
It is said that this strategic part of Morocco was used by the Carthaginois and the Romans; a legend also says that Hercules’s Temple was built here.


La Kasbah  de Tanger est en faite une ancienne forteresse construite en 1664 par Al Khadir Ghaylan. Elle a été construite pour mener la guerre contre les anglais qui ont occupé la ville de Tanger de 1662 à 1684. Cette cité a été protégée par deux remparts et des tours percées au nord par une porte monumentale, défendue de part et d’autre par deux bastions saillants.
Tristement, aujourd’hui plusieurs de ses espaces  historiques sont menacés de tomber en ruines. Délabrés, ils nécessitent une restauration d’urgence. Seule Dar El Makhzen a été rénovée et reconvertie en musée.

Située dans une rue juste à côté, et construite peu après Dar El Makhzen, la mosquée de la kasbah n’a pas eu la même chance d’être restaurée. C’est vraiment dommage car c’est un des rares lieux de culte au Maroc disposant d’un minaret octogonal et revêtu de faïences polychromes (zelliges). La mosquée de la casbah souffre d’un manque d’entretien, surtout en ce qui concerne son minaret qui est dans un état de délabrement avancé.

The Kasbah of Tangier is in fact an old fortress, built in 1664 by Al Khadir Ghaylan. It was built to start a war against the English who occupied the town of Tangier from 1662 till 1684. The city was therefore protected by two large ramparts and towers.
Sadly today, many of the buildings are slowly falling into a state of ruins. Completely abandoned since many years, they are in desperate need of renovation. Only Dar El Makhzen has been renovated and turned into a museum.
Next to the palace is the mosque. It was built shortly after Dar El Makhzen but unfortunately the same care has not been taken to renovate it. Such a shame, for this mosque is one of the rare in the world that has an octagonal minaret and is covered in beautiful polychrome tiles. The mosque of the Kasbah is in a pitiful state, suffering from serious lack of up keeping, especially its minaret in desperate need of repair.  
 Sur la même place du Méchouar, à proximité du musée de la kasbah, se dresse Dar Chraâ (maison de la justice). Elle a été convertie en un lieu d’exposition pour les articles de l’artisanat. L’ancienne prison qui se trouve dans le voisinage est abandonnée.

La ville s’inquiet pour ses monuments historiques qui sont entrain de disparaître peu à peu :
Pour le président de l’Association du quartier de la casbah, Abdelkader L’hnoutt, «les anciens habitants du quartier comme les nouveaux sont conscients du danger qui menace la casbah, puisque la plupart des monuments historiques sont en train de disparaître». Et de poursuivre que «les habitants se montrent très solidaires pour la propreté de la casbah. Et c’est au tour des responsables de faire de même en procédant à la réhabilitation du quartier. Nous appelons à ce qu’ils mettent un terme à la construction pour éviter l’irréparable». Il est vrai que la casbah bénéficie d’un projet d’aménagement et de réhabilitation de l’ancienne médina. Mais les travaux de parage, qui rentrent dans le cadre de ce projet, n’ont concerné qu’une partie de ce site historique.

Alors qu’ils ont été achevés concernant les autres quartiers bénéficiant de ce projet. Pour l’inspecteur des monuments historiques et sites du ministère de la Culture- direction régionale Tanger- Tétouan, Taoufiq Ouzgane, plusieurs projets d’aménagement et de réhabilitation de la casbah sont en discussion. «Des architectes, originaires et amoureux de la ville de Tanger, ont présenté un projet, mais le point du désaccord demeure la manière de la préservation de l’aspect architectural de ce site», a- t-il expliqué. Ce dernier a aussi fait part qu’un autre plan de sauvegarde et d’aménagement de la médina de Tanger englobant la casbah est en phase de finalisation.


On the same open courtyard the méchouar stands Dar Chrâa (the courthouse). It has been reconverted into an exposition hall for artisan objects. The old prison, also in the neighborhood, is completely abandoned.
The city is worried about its historical monuments that are falling beyond repair; plans for urgent renovation are being put in place. I would be a real pity if Tangier lost forever these beautiful buildings full of history.


Espérons que les travaux commenceront avant que cela ne soit trop tard...


Photos de Moulay Bousselham


  
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Photos de la Kasbah de Tanger et le musée

 
Photos de la Kasbah de Tanger sur page facebook
Photos of Tangier's Kasbah on facebook page

Photos de Tetouan


 
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