English version below: The Trip: why doesn't anything ever go as planned?
28/12/2010
Les transports en commun. Rapides, moins polluants, moins fatigants… Quelle bonne invention ! Pas à mon avis. Je n’ai jamais aimé voyager par train, bus, avion, etc. Peut être car presque à chaque fois que je les emprunte je rencontre des problèmes.
J’ai toujours préféré utiliser ma voiture. Au moins lorsque c’est moi qui roule il n’y a pas de grèves, s’il y a des embouteillages je change de route, je peux écouter ma musique aussi fort que je veux et chanter faux, si par malheur j’ai des gaz je peux me soulager sans gêne… et lorsqu’il y a un problème (chose rare), je peux faire ce que je veux quand je veux pour apporter une solution.
Oui, j’ai souvent eu des contre temps avec les transports en commun. Et le voyage pour venir au Maroc n’as pas été une exception à la règle. Oh que j’ai regretté de ne pas être venu en voiture !
Le trajet |
13h40 : on prend le train à Laval. Train à l’heure, pour une fois, tout semble bien parti. 45 minutes plus tard, le train s’arrête. Annonce micro : « il y a eu un accident de personne sur la voie », on sait tous ce que cela veut dire, « nous allons emprunter la voie annexe, nous arriverons gare Montparnasse avec 2h30 de retard ». On avait prévu 3h de battement, pour faire le trajet entre la gare et l’aéroport, s’enregistrer tranquillement…du coup on se retrouvait avec seulement une demi-heure.
16h50 : Enfin arrivés à la gare Montparnasse. La course contre la montre commence. L’enregistrement à l’aéroport fermait à 17h15. On a couru, un vrai sprint jusqu’aux taxis ! Et je peux vous assurer que courir avec des bagages dont le poids total excédait les 60kg, plus 4 pc portables et un rat, ce n’est pas de la tarte ! On choisi un taxi au pif, balance les bagages dans le coffre, et c’est parti ! « Il faut qu’on soit à l’aéroport dans 15minutes !! » (Petite précision, en temps normal, sans embouteillages, il faut environ 30minutes pour faire le trajet Montparnasse – Orly). Ce coup ci on à eu de la chance ! On a choisi le bon taxi ! On se serait cru dans le film Taxi ; « moi, ça me fais mal au cœur que mes clients ratent leur avion » nous a dit le chauffeur, tout en roulant a 130km/h sur le périphérique (au lieu de 70) et en zigzagant entre les autres usagers de la route. Grace à lui on est arrivé à l’aéroport 2 minutes avant la fermeture des enregistrements.
17h15 : Guichet des enregistrements. On donne les passeports, les billets électroniques ; soulagement ! On va prendre l’avion ! « Ah, au fait nous avons un rat en bagage à main en plus, tenez son certificat de bonne santé… » Un rat !!??? Notre instant de soulagement fût bien court. Les rongeurs sont interdits à bord de l’avion… Pourtant nous avions appelé la compagnie aérienne 3 fois avant le départ pour être sûr que les rats étaient autorisés à bord. Impossible de monter à bord avec le rat, hors de question de la laisser sur place…encore une fois on pensait ne pas pouvoir prendre l’avion. Après 30 minutes de négociation, ils nous ont enregistrés, et permis de passer avec le rat « non-mangeur de fils électriques ». Mais tout n’était pas gagné pour autant. Il fallait encore que le commandant de bord (qui se trouvait à l’entrée de l’avion) vérifie la cage de transport et accepte de nous laisser monter.
Encore une fois, un sprint jusqu’aux douanes. Notre course à été stoppé net par la queue énorme qui se trouvait au contrôle. L’avion devait décoller dans moins de 5 minutes. On à demandé à l’officier se trouvant au début de la queue si nous étions autorisé à passer en priorité car notre avion nous attendait. Ce dernier nous a calmement répondu qu’on serait appelé avant le décollage, et que seulement une fois appelé on pourrait passer en prioritaire. 30minutes de queue ; pas d’appel micro. Arrivé au contrôle des bagages, le gros bordel. Tout ce qui est électronique doit être sorti des sacs. 4 pc portables, 2 appareils photos, 2 caméscopes, 2 lecteurs mp3… on a du complètement défaire nos bagages à main ! Plus le rat, dont la cage devait être vérifié encore une fois ! Les autres passagers devaient nous prendre pour de vrais geeks ; les officiers de douane étaient plus intrigué par le rat que par nos affaires. Chose que je n’ai pas précisé précédemment : Cookie est le 1e, et sûrement le dernier, rongeur à être accepté à bord d’un avion de la Royal Air Maroc.
18h40 : Douane passée. L’avion aurait du décoller à 18h15. Un dernier sprint pour la route ! A quelques mètres de la porte d’embarquement, appel micro avec nos noms (et quelques autres passagers ; nous n’étions pas les derniers !). « Ces passagers sont attendues porte 12 pour embarquement immédiat ; dernier appel avant la fermeture des portes et annulation du billet ». Méga-turbo-sprint !!
Arrivé à la porte 12, « Bonjour ! C’est nous avec le rat ! ». Le commandant de bord nous attendait. Le moment véridique était arrivé, c’était à lui de décider si il accepter ou non le « gentil rat, non rongeur de fils électriques, enfermé dans une cage de transport dont le risque d’échappade est plus faible qu’une prison haute sécurité » (descriptif qui lui à été donné par les agents à l’embarquement). Il a regardé la cage, et m’as fait juré qu’en aucun cas, même si c’était une question de vie ou de mort, je n’ouvrirai la cage, que je devais bien le caler en mes pieds pour le décollage et l’atterrissage, car si elle s’échappait c’était la catastrophe assuré !
Une fois promis et juré plusieurs fois, on à pu monter dans l’avion. Enfin ! Fermeture des portes derrière nous, décollage imminent, nous voila dans les airs à survoler la France et l’Espagne, direction de Casablanca. Encore un gros soulagement, mais on n’était pas tranquilles pour autant. L’avion à décollé avec 45 minutes de retard, donc au lieu d’avoir 1h pour changer d’avion à Casablanca, on n’avait plus que 15 minutes pour descendre de l’avion, passer les contrôles, et embarquer. Normalement, des avions de la même compagnie s’attendent, normalement… avec toutes les m****s qui nous étaient arrivé jusqu'à présent on était légèrement sceptiques…
20h50 (heure locale): Aéroport de Casablanca, encore un contrôle des bagages. Notre seule crainte était qu’ils n’acceptent pas le rat sur le territoire, ou décident de le mettre en quarantaine ou quelque chose dans le genre. J’ai mis la cage sur le tapis (dissimulé dans un sac plastique), et j’ai passé la barrière d’un pas rapide pour le récupérer de l’autre coté. Comme je n'avais rien enlevé, le détecteur à sonné quand je suis passée. Ceci était en faite une très bonne chose ; l’officier des douanes n’as même pas regardé l’écran du scanner quand la cage est passé, il était plus occupé à me regarder entrain de me battre avec mes sacs et ma veste qui avait je ne sais comment formé un nœud dans lequel j’étais prisonnière.
Porte d’embarquement pour Tanger. Un moment sans courir, on à même dû attendre ! Notre avion n’était pas le seul à être en retard. 15 minutes plus tard on était entrain de décoller. Cette fois ci c’était bon, on allait arriver à destination. Plus que 50 minutes de vol (et heureusement qu’il n’y avait que 50 minutes, car dans ces petits avions à hélices, sans casque, le bruit est semblable à celui d’un très vieux sèche linge, volume x10). Plus qu’à faire une petite sieste pour se détendre…
ATR-72 |
21h40 : Arrivé à l’aéroport de Tanger. 14° dehors, vraiment pressé de rentrer à l’appartement et boire un coup pour fêter notre arrivé ! Direction la douane (au moins ce qu’il y a de pratique à arriver tard le soir c’est qu’il n’y a pas la queue), un coup de tampon sur le passeport ; plus qu’attendre avec les autres passagers devant le tapis que les bagages arrivent. Après une dizaine de minutes le tapis s’est mis en route et les premiers bagages ont commencé à sortir. On attendait, scrutant chaque bagage qui arrivait sur tapis, prêts à bondir pour attraper les nôtres dès qu’ils allaient apparaitre. On à attendu… et attendu… et attendu encore… Bizarrement presque tous les passagers du vol attendaient aussi, et personne ne récupérait les bagages qui tournaient continuellement en rond sur le tapis. Ça commençait à sentir pas bon cette histoire, je dirais même que ça puait à plein nez. Notre poisse n’était pas encore terminée ? Après pas loin d’une demi-heure d’attente, le tapis s’est arrêté. Un passager, qui parlait avec un employé de l’aéroport, passe à côté de nous, furax. « Il n’y a plus de valises, ils sont encore à Casablanca ».
Il s’est avéré que tous ceux qui ont eu un changement d’avion à Casablanca n’avaient pas de bagages. Étant donné que les avions sont arrivés en retard, ils ont préféré chargé d’autres bagages, des bagages qui devait être sur un vol passé, le vol du…24 décembre ! A ce moment précis j’hésitais entre pleurer ou balancer quelque chose. Dans la main gauche je tenais mes pc ; dans la main droite le rat ; pleurer allait nous avancer à rien. J’ai donc décider de faire un choix plus judicieux : fumer une cigarette. Et puis, au moins cette fois ci on n’était pas les seuls à avoir un problème ! Nous nous sommes regroupés, une vingtaine de passagers, pour se diriger tous ensemble vers le guichet « litiges bagages ». Plus qu’a prendre son mal en patience, car tout ce que concerne de l’administratif au Maroc est extrêmement long et pénible. Encore de l’attente ; après avoir couru toute la journée le temps semble long ! On nous informe, qu’au mieux les bagages arriveront peut-être le lendemain à 22h30…
23h50 : Nous voila enfin arrivés à l’appartement. C’est fini. Plus besoin de courir, plus besoin d’attendre, plus de frayeurs et incidents inattendus. Rien ne s’est passé comme prévue. Mais comme je disais, je pars à l’aventure ! Et une aventure n’est jamais tout planifiée ! Et puis tout c’est bien terminé, enfin un peu près, on est arrivés.
Alors me voila au Maroc. Je suis dans mon nouveau « chez moi », à 1400km de la ou j’étais ce matin…sans vêtements, sans affaires de toilette, sans mes médicaments …mais avec Franck, 4 pc, 2 appareils photos, 2 caméscopes…et un rat :)
La vue de l'appartement |
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The trip: why doesn’t anything ever go as planned?
Public transport. Fast, less pollution, less tiring… What a great idea! That’s not my point of view. I’ve never really liked travelling by train, bus, plane, etc. Maybe because nearly every time that I chose these kinds of transport, I have a problem of some kind.
I have always preferred using my car. At least I know that with me driving there will be no strikes, if there are traffic-jams I can take a different road, I can listen to my music and sing as loud as I want…and when there is a real problem of some kind (rare), I can do what I want, when I want to sort it out.
Yes, I have often had problems with public transport. And the trip to Morocco was no exception. How I did regret not coming by car!
1.40pm: We get on the train at Laval. Train is on time, for once, everything seems to be going well. 45 minutes later, the train stops. Announcement: “there has been an accident involving a person on the rails”, we all know what that means, “we will be taking the secondary railway and will arrive 2.30 hrs late at Montparnasse station”. We normally had 3 extra hours before us, with this incident we now only had half an hour to get from the station to the airport, check-in and board.
4.50pm: Finally we arrived at Montparnasse station. The race against the clock starts. Check-in at the airport was to close at 5.15pm. We ran, or rather sprinted to the taxis! And I sure can say that running with 60kg of luggage, plus 4 laptops and a rat is no piece of cake!
We grabbed the first taxi we saw, threw our luggage into the boot and off we went! “We need to be at the airport in 15 minutes!” (Normally, when there is no traffic, it takes at least 30minutes to get from the station to the airport). We were lucky, we chose the right taxi! It was like in the movies; “It breaks my heart when my passengers miss their plane!” said the driver whilst speeding along at 130km/h in a 70 zone, zigzagging in between the other cars. Thanks to him, we arrived at the airport 2 minutes before the check-in desks closed.
5.15pm: Check-in. We handed over our passports and tickets; what a relief! We are on time! “And by the way, we have a rat as well with our hand luggage; here is her medical certificate…” A rat??!!! Our moment of relief was short. Small animals are not allowed on board the plane… Before our trip, we rang the airline on 3 different occasions to make sure that the rat could come on the plane. Forbidden to take the rat on the plane, no way could we leave her at Paris… once again we could see the plane leaving without us. After 30 minutes of hard negotiations, they finally let us check-in…with “no-eating-electric-wires-rat”. But the battle wasn’t won. The pilot (who was in the plane at this time) still had to check the cage and allow us on his plane.
Another sprint towards customs. Our race was stopped by a gigantic queue. The plane was due to take off in less than 5 minutes. We asked an officer if we could skip the queue because our plane was waiting for us. Calmly he told us that we would be called before take-off, and only once called could we skip the queue. 30 minutes; no call. When it was finally our turn for hand luggage control, it was a disaster. All electronic material must be taken out of the bags to go though the scanner. 4 laptops, 2 cameras, 2 camcorders, 2 iPods…we had to completely empty all our bags! And on top of all that, the rat, whose cage had to be checked once again. The other passengers must have thought that we were geeks; the custom officers were more interested by the rat than our belongings. A thing that I didn’t say earlier: Cookie is the 1st, and most surly the last, rat to be accepted on a plane of Royal Air Maroc airlines.
6.40pm : Customs passed. The plane should have taken off at 6.15pm. On last sprint to the boarding gate. A few meters away from our destination, a call on the loud speakers with our names (and a couple other passengers; we weren’t the last!). “These passengers are awaited gate 12 for immediate boarding. Last call before boarding closes”. Mega-turbo-sprint! Arriving at gate 12, « Hello! It’s us with the rat! » The pilot was waiting for us. The moment of truth had arrived, it was for him to decide whether we could board with the “nice, no-electric-wire-eating-rat, in a cage that even Houdini could not escape from” (this is the descriptive that the check-in agents had given him). He took a look at the cage and made me swear that in no case; even a case of life or death, would I open the cage.
After having promised and sworn several times, we were allowed to board. Finally! The planes doors closed behind us, immediate take-off, and here we were in the air overflying France and Spain in direction of Casablanca. Another relief, but all was not finished. The plane took 45 minutes late, so instead of having 1 hour to change planes at Casablanca we only had 15 minutes to get off the plane, pass the controls, and board the plane to Tangier…with all the problems that we had been though that day, we were slightly skeptic…
8.50pm (local time): Casablanca airport, one last luggage control. We were a bid scared that they would not accept the rat on the territory, or want to put it in quarantine. I put the cage (hidden from sight in a plastic bag) on the belt to go though the scan, and I passed quickly though the gates. As I still had my bags with me, the metal detector biped. This was actually a good thing, because the customs officer did not even look at the screen when the rat when through, he was more interested in me fighting to get my bags and coat off my back, which had for some reason created a knot in which I was stuck.
Boarding gate for Tangier. For once we didn’t have to run; we even had to wait a while! Our plane was not the only plane running late. 15 minutes later we were on the plane and taking off. This time all seemed good, we were going to arrive at Tangier. Only 50 minutes of flight left (and thank god it was only 50 minutes because in these small planes, equipped with helixes and not reactors, the noise is similar to a very old spin-dryer, volume x10).
9.40pm : Tangier airport. 14°C outside, we were really impatient to get back to our flat to have a drink and celebrate our arrival! Over to the customs, a quick stamp on the passport; now all we had to do was to wait with the other passengers for our luggage to arrive. After several minutes the conveyer belt started to move, and the first bags appeared. We waited, staring with great attention every bag that appeared, ready to leap and grab our ones. We waited…and waited…and waited… Strange thing was that all the other passengers of our flight were waiting too, and nobody had taken the bags that were turning continually on the belt. This did not look good, not good at all. After nearly half an hour of waiting, the belt stopped turning. A passenger, who had been talking with one of the airport employees, came over to us, and said angrily: “There are no more bags; our bags are still at Casablanca”.
It turned out that all passengers that changed plane at Casablanca had no bags. As the planes had arrived late at Casablanca, they preferred loading other luggage instead, luggage that should have been on a past flight, the flight that had arrived…the 24th of December! At this precise moment I was hesitating between crying and throwing something. In my left hand I was holding my laptops; in my right, the rat; crying wasn’t going to get us anywhere. I decided to do something more reasonable: smoke a cigarette. And anyway, at least this time we weren’t the only ones in a mess! So, off we went to the “luggage problems” desk. Now we had to be patient, everything to do with paperwork in Morocco is extremely long and laborious. More waiting; after having run nearly everywhere that day time seemed long! At the desk we were told that at the best our bags would be at the airport the next day at 10.30pm….
11.50pm : Finally arrived at our flat. The day is finished. No need to run anymore, no need to wait, no more frights and unexpected surprises. Nothing went the way it was planned. But I did say that this was going to be an adventure! And adventures are never completely planned! And after all, everything finished well, kind of, we made it to Tangier!
So here I am in Morocco. I am in my new home, 1400km away from where I was this morning…without my clothes, without my toothbrush, without my medicine…but with Franck, 4 laptops, 2 cameras, 2 camcorders…and a rat :)
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